Dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 août, un affrontement tragique a coûté la vie à Numan, un jeune homme de 19 ans, à Mâcon. Cet événement dramatique, survenu après une soirée au Club 400, a plongé la ville et la communauté turque dans le deuil.
Une nuit de violence
Tout commence à la sortie du Club 400, une discothèque très fréquentée de Mâcon. Selon la procureure Anne-Lise Furstoss, deux groupes se sont affrontés en raison d’une « rivalité pour une jeune fille. » La confrontation s’est poursuivie jusqu’à Prissé, une petite commune voisine.
Vers 4h45 du matin, huit individus ont pris pour cible une voiture avec plusieurs occupants. Deux personnes ont réussi à s’échapper du véhicule et se sont réfugiées dans une impasse derrière la salle des fêtes de Prissé. Malheureusement, Numan Toprakoglu n’a pas eu cette chance. Il a été violemment pris à partie par le groupe. Un témoin, interrogé par le Journal de Saône-et-Loire, a décrit la scène : « Ils se sont acharnés sur lui. » Malgré l’arrivée des secours quinze minutes plus tard et leur tentative de réanimation, Numan a succombé à ses blessures le samedi 3 août à 15h00, après avoir été transporté au CHU de Dijon.
Deux marches blanches organisées
La première marche, qui s’est déroulée le dimanche 4 août, a rassemblé plus de 800 personnes. Dans une ambiance solennelle, les participants ont défilé en silence, scandant « Justice pour Numan. » La mairie de Mâcon a également présenté ses condoléances à la famille de Numan et à la communauté turque. Une seconde marche blanche est prévue ce lundi 5 août à 14h15, au départ de la mairie. Le maire de Mâcon, Jean-Patrick Courtois (LR), ainsi que le député de la première circonscription, Benjamin Dirx (Ensemble), devraient être présents.
L’enquete en cours…
Le parquet de Mâcon a ouvert une enquête pour homicide volontaire et tentative d’homicide volontaire, confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Dijon. Ce dimanche 4 août, la procureure Anne-Lise Furstoss a annoncé que cinq personnes, dont le principal suspect, ont été placées en garde à vue. Trois d’entre elles se sont rendues d’elles-mêmes au commissariat, tandis que les deux autres ont été arrêtées par la police.
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