Vie locale

Les représentants des élèves du RPI de La Perche, La Celette et Ainay-le-Vieil inquiets pour la prochaine rentrée scolaire, Loïc Kervran réagit

Dans une récente lettre communiquée à la presse, les représentants des élèves du RPI de La Perche, La Celette et Ainay-le-Vieil nous font part de leurs inquiétudes pour la prochaine rentrée scolaire.

« En effet, avec la nouvelle carte scolaire qui pourrait s’imposer dès la rentrée prochaine,on entend beaucoup que l’on pourrait voir une classe être supprimé, voir même la fermeture de l’école de La Celette et d’Ainay-le-Vieil pour un possible regroupement au sein de la (petite) école de La Perche » alertent les représentants d’élèves.

Selon les représentants d’élèves, ce regroupement au sein d’une seule école semble être un véritable danger : « Ce possible regroupement représente un grand danger pour nos enfants, l’enseignement qui y sera effectué pénaliserait les enseignants mais aussi les enfants qui se retrouveraient dans des classes multi-niveaux, dans des locaux non adaptés en terme sanitaire et sécuritaire. Une petite cour de récréation pour autant d’élèves, d’âges très différents ».

Bien que l’interrogation se pose principalement sur le bien-être des enfants, les représentants se questionnent également sur l’avenir des villages de campagnes, avant de rajouter : « à l’heure où le gouvernement a fait de l’école et de l’enseignement une priorité, selon notre premier ministre Gabriel Attal, lors de sa nomination au poste de ministre de l’Éducation Nationale, qu’il a réitérée lors de sa passation en tant que premier ministre » déclare les représentants des élèves du RPI.

« Ne serait-il pas urgent de considéré jusque dans nos campagnes, la bonne résolution des méthodes éducatives de nos enseignants et de ce fait, le bon apprentissage des élèves ? » s’interrogent les parents d’élèves. « Nous nous mobilisons depuis l’annonce de cette nouvelle carte scolaire en participant au conseil municipal de La Celette qui s’est tenu le vendredi 26 janvier 2024, en écrivant des courriers aux maires de nos différentes communes, ainsi qu’à notre député Monsieur Loïc Kervran, afin de leur exposer nos inquiétudes, mais surtout la certitude qu’un avenir sain ne saurait s’envisager si des mesures extrêmes sont prises » ont-ils concluent.

Actuellement, seul le député, Loïc Kervran, a répondu aux inquiétudes des parents d’élèves en leur assurant qu’il reste à leur écoute et disposition. « L’Éducation nationale prétend que la situation découle de considérations démographiques, mais la réalité, c’est que c’est un transfert massif de moyens de la campagne vers la ville » a expliqué l’élu de la 3ème circonscription du Cher, sur l’antenne de France Bleu Berry.

Face à ces annonces dévastatrices, Loïc Kervran, le président des maires du Cher ainsi que le président des maires ruraux du Cher, appelle à la mobilisation. Par ailleurs, les syndicats enseignants annoncent une grève jeudi 1er février.

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