Nationale

Le groupe Adecco piraté, de nombreux intérimaires victimes de prélèvements sur leurs comptes bancaires.

Des intérimaires du groupe Adecco se sont vu prélever des sommes d’argent sur leurs comptes bancaires, plusieurs centaines de victimes ont déjà été recensées, d’heures en heures, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter. 

« Je me suis connecté comme chaque semaine sur mon espace bancaire et j’ai constaté un prélèvement de 49€85 par la société « SOLFEX FRANCE SASU » , j’ai fait des recherches sur internet et je me suis aperçu que je n’étais pas le seul. J’ai rapidement contacté ma banque pour signaler ce prélèvement frauduleux » nous informe Lucas, intérimaire dans une agence Adecco. 

Sur Facebook, les victimes du piratage de l’un des leaders du recrutement par intérim tentent de s’organiser et mener une action commune.

Le groupe Adecco France a d’ailleurs confirmer le piratage de ses données informatiques et précise avoir activé une cellule de crise. Nouvelle réaction du groupe Adecco le 11 novembre:

Réaction de The Adecco Group après les prélèvements frauduleux de « Solfex France SASU » :

« À Paris, le 11 novembre 2022

Mardi 8 novembre sont apparus plusieurs témoignages sur les réseaux sociaux faisant état de prélèvements d’une somme de 49,85 euros par la société « Solfex France SASU » , que nous ne connaissons pas et qui n’appartient pas au groupe Adecco.

Nous avons immédiatement diligenté une enquête interne car la protection des données personnelles de l’ensemble de nos salariés est une priorité. Toutes nos équipes sont pleinement mobilisées afin de comprendre l’origine de cette situation.

A ce jour, aucun lien n’a été établi entre ces prélèvements frauduleux effectués par une société tierce et les missions de nos intérimaires. Nous poursuivons l’enquête interne et collaborerons avec les autorités compétentes. Nous mettons en place tous les dispositifs pour accompagner au mieux nos intérimaires.

Nous tenons à rappeler qu’Adecco n’opère jamais aucun prélèvement sur le compte bancaire. L’urgence pour les victimes est donc de faire opposition à ces prélèvements auprès de leur établissement bancaire. »

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