Un homme de 24 ans a été condamné mardi à un an de prison ferme, aménagé sous bracelet électronique pour des faits de violences aggravées commis sur une jeune femme. Jugé en comparution immédiate, il était initialement poursuivi pour extorsion avec violences, mais le tribunal a requalifié les faits.
Les faits se sont déroulés le 5 mai dernier, aux abords d’un lycée de Saint-Amand-Montrond. Le prévenu, connu de la justice pour des faits similaires, aurait agressé une jeune femme, la brûlant à la joue avec une cigarette, la menaçant avec un couteau, et lui crachant dessus. Selon la victime, ces actes étaient motivés par une tentative de lui extorquer de l’argent qu’elle refusait de lui remettre.
Violences niées, faits minimisés
Lors de l’audience, le jeune homme a nié toute tentative d’extorsion, reconnaissant toutefois avoir été violent, tout en minimisant les faits. Il affirme que la victime l’aurait insulté et menacé, ce qui aurait déclenché son comportement.
La défense, menée par Me Anne Rousseau, a plaidé la fragilité du dossier, soulignant l’absence de preuves concrètes d’une demande d’argent ou d’une menace avec un couteau. Elle a également mis en doute la crédibilité de la victime, qui, selon elle, aurait exagéré les faits.
Une victime marquée physiquement
La victime, elle, a fourni un certificat médical faisant état de huit jours d’incapacité totale de travail (ITT), ainsi qu’une brûlure au second degré sur la joue. Des blessures que l’avocate de la défense qualifie de « graves et indiscutables » , tout en rejetant le mobile de l’extorsion.
Le tribunal a finalement retenu la qualification de violences avec circonstances aggravantes, notamment en raison de la récidive du prévenu. Il a prononcé une peine d’un an de prison, aménagée sous forme de placement sous bracelet électronique. Selon Le Berry, le prévenu devra également respecter une série d’obligations : interdiction de contact avec la victime, obligation de soins et de travail, ainsi que l’interdiction de paraître dans la commune de la victime.